La mélodie du bonheur

Maria Rainer est entrée au couvent, mais ne semble pas faite pour la vie monastique. Sur les conseils de la Mère Supérieure, elle devient gouvernante des sept enfants du Capitaine Georg von Trapp, un veuf tyrannique qui habite une somptueuse villa dans les environs de Salzbourg. Contrairement aux idées que se fait le Capitaine sur l’éducation, Maria donne libre cours à l’imagination, à la liberté des enfants et à la musique

Pays : Americano-britannique  zzaf-la-melodie-du-bonheur-1965-v1-1473562157

Réalisateur : Robert Wise

Année de sortie : 1965 

Distribution :

Julie Andrews (Maria) Christopher Plummer (Capitaine Georg von Trapp), Richard Haydn (Max Detweiler), Eleanor Parker (Baronne Elsa Schraeder), Peggy Wood (Mère abesse), Carmian Carr(Liesl von Trapp), Daniel Truhitte (Rolf Gruber), Heather Menzies (Louisa von Trapp), Nicholas Hammond (Friedrich von Trapp), Duane Chase (Kurt von Trapp).

Genre : Comédie musicale

Durée : 2h54 (mais les enfants ne s’en rendent même pas compte…) 

Age recommandé : à partir de 6 ans

Public : tous

Niveau de difficulté culturelle   (de 0 à 5) : 2, car c’est un peu long

 

 

Précautions à prendre

Un petit rappel historique sur l’Anchluss, annexion de l’Autriche par l’Allemagne en 1938.

 

Optimisme pastoral

Ce n’est ni Heidi, ni Sissi imperatrice…c’est juste Maria, personnage inspiré du livre de Maria Augusta Trapp qui traite de l’exil et la vie d’une famille de musiciens (qui fait d’ailleurs une apparition dans le film).

Elle est jeune, totalement spontanée, libre et ne supporte pas le strict cadre du couvent. Elle est surtout d’une gaieté folle, gaieté qu’elle réussira à transmettre à toute la maisonnée austère Von Trapp. C’est pour tous les enfants qui la regardent le rêve absolu des nounous et çà, ils adorent regarder. On les comprend….

Cette gaieté ne quittera jamais le film malgré les situations critiques rencontrées que ce soit celui du choix de la vocation, la vie familiale austère et surtout l’arrivée des nazis. Les nonnes chantent en canons, le drapeau nazi est déchiré , toute la tribu prend la fuite… mais le ton n’est jamais mièvre ni catastrophiste. On ressort du film avec un  optimisme débordant, tout en ayant été touchés par des thèmes aussi graves que le nazisme, les séparations , la difficulté à se trouver et vivre ensemble.

Bref, un film parfait pour tous et surtout tous ensemble…

 

Juste un vrai chef d’œuvre musical

C’est extrêmement rare pour un film de bénéficier d’un immense succès mondial et d’être en même temps une complète réussite artistique.

Avant d’être portée à l’écran par Robert Wise, La Mélodie du bonheur était un spectacle musical présenté à Broadway par Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II. Le passage à l’écran n’est pas toujours une réussite, mais là ce fut un vrai triomphe : 5 oscars en 1966 (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur son, meilleur adaptation musicale et meilleur montage) mais surtout un nombre d’entrées phénoménal. Le film surpassa même « Autant en emporte le vent » au box-office; ce qui n’avait jamais été réalisé avant. Il compte encore aujourd’hui parmi les 3ères entrées depuis l’histoire du cinéma après Autant en emporte le vent et Star Wars. Une référence, en somme !

Les plans extérieurs sont magnifiques, sorte d’hymne pastoral aux couleurs pétantes. La réalisation avec un montage saccadé évite le piège des tableaux successifs et lassants habituels dans les comédies musicales. Et puis bien sûr, il y a les chants et la musique. Les voix sont superbes (notamment Marni Nixon en Sœur Sophia qui s’était déjà illustrée dans « My Fair Lady » et « West side story »). Les airs que l’on ne peut oublier  (Edelweiss, My Favorite Things, Climb Ev’ry Mountain, Do-Re-Mi et The Lonely Goatherd ainsi que la chanson-titre The Sound of Music ), résonnent à jamais dans nos têtes.

 

Mes p’tits trucs à moi 

  • Un karaoké sur the sound of Music pour un anniversaire de filles…
  • L’exemple de la vie de tribu dans la famille Trapp pour sortir de nos réflexes parfois un peu individualistes.

Ma scène culte : La première scène où Marie leur apprend à chanter aux enfants

Si vous avez aimé, vous pouvez voir…

“West side story” de Robert Wise et Jerome Robbins (1961), « Mary Poppins » de Walt Disney (1964) pour Julie Andrews, “Victor, Victoria” de Blake Edwards (1982) pour Julie Andrews encore mais quelques années plus tard…

 

Dans le registre « comédies musicales incontournables pour enfants et associés» : « Chitty Chitty Bang Bang » de Ken Hughes (1968), « l’apprentie sorcière » de Robert Stevenson (1972), « My Fair lady » de Georges Cukor (1964), « Peau d’âne » de Jacques Demy (1970), « Les demoiselles de Rochefort » de Jacques Demy (1966)

 

Contexte historique : Salzbourg (Autriche) juste avant la Seconde Guerre mondiale, au moment de l’Anschluss.

Principaux thèmes traités : musique, amour, guerre, famille, exil, resistance, nazis

 

Bonus DVD : une indispensable version karaoké…

 

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